Réussir à décrocher de son si cher smartphone, et le troquer contre un modèle basique, qui comme dans les années 2000, ne sert qu’à téléphoner. Pas si simple, pour les accros que nous sommes devenus. « J’ai tout dedans, j’ai mes cours, mes notes », dit une étudiante.
Un changement radical, qui n’a pas effrayé un journaliste. Ultra connecté, il a voulu se sevrer des réseaux et faire un geste pour la planète. Il y a cinq mois, il a abandonné son smartphone pour un « dumbphone », un « téléphone stupide » en anglais, un modèle basique.
«C’était réellement devenu une drogue, c’était vraiment comme la cigarette. J’étais accro aux réseaux sociaux », déclare Jacques Tibéri, rédacteur en chef de Low-Tech Journal.
Décrocher du smartphone, c’est repenser son quotidien. Désormais, quand il part sur Paris, c’est l’aventure. « J’ai mon agenda avec le rendez-vous, le numéro de téléphone, un petit carnet pour prendre des notes, le plan de Paris », détaille Jacques Tibéri. Plus de GPS sur son mobile, de musique ou de paiement. Il s’est remis à lire dans les transports et savoure dorénavant cette nouvelle vie déconnectée.
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87 % des Français possède un smartphone, avec des addictions plus ou moins affirmées. Est-ce que la fonction téléphone ne serait-elle pas finalement suffisante ?
Sur les réseaux aussi, les Youtubeurs se lancent le défi de tester ces vieux téléphones durant quelques semaines, informe franceinfo.