Nagasaki, la deuxième bombe atomique
Nagasaki, la deuxième bombe atomique. C’est la deuxième cicatrice que le Japon continue de soigner. Le 9 août 1945, trois jours après que «Little Boy» a ravagé Hiroshima, c’est au tour de «Fat Man» de s’écraser sur Nagasaki, tuant 74000 personnes et réduisant en poussière 80% des bâtiments de la ville. Ce jour-là, le bombardier américain B-29 devait lâcher l’engin destructeur sur Kokura, où se trouvait une importante usine d’armement. Mais, cela ne fut pas la cas.
Nagasaki a donc été la terrible victime qui forcera le Japon à capituler face aux Américains le 15 aout 1945, marquant la fin de la Guerre du Pacifique et peut-être la fin de la Seconde Guerre mondiale.
À l’occasion des commémorations, le Premier ministre Shinzo Abe a souhaité réitérer sa volonté de militer en faveur du désarmement nucléaire : «en tant que seul pays frappé par la bombe atomique, le Japon veut être un meneur du mouvement mondial contre les armes nucléaires».
Le maire de la ville a soutenu les propos de Premier ministre, invitant «le président américain (Barack) Obama et les représentants de tous les pays possédant l’arme nucléaire» à venir à Nagasaki, pour comprendre.
Mais, pour lui, la priorité est de transmettre des valeurs pacifiques à la nouvelle génération de Japonais, celle qui n’a pas connu la guerre.
Les États-Unis et surtout Truman n’ont jamais admis la défaite de Pearl-Harbor par les force japonaises. Ce qui à pu provoquer l’envoi d’engin de destruction massive comme les armes nucléaires. C’est comme trouver des noms aussi ridicule pour les bombes atomiques et dont ils connaissaient leur capacité de destruction.