27 avril 2024

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Les ventes de pesticides repartent de nouveau à la hausse chez les agriculteurs

Les ventes de pesticides repartent de nouveau à la hausse chez les agriculteursPrès de 44 000 tonnes de pesticides chimiques non dilués ont été vendues en 2020, en France, selon un rapport provisoire du ministère de l’Agriculture. C’est 23 % de plus qu’en 2019 (35 729 tonnes). Une augmentation inédite ces dix dernières années.

Mais, une part aurait été achetée par les agriculteurs en prévision d’une hausse de la redevance sur la dangerosité des produits (qui varie de 90 centimes à 9 € le kilogramme), entrant en vigueur en janvier 2019.

Ces réserves auraient conduit à une chute des ventes en 2019, puis à un retour à un niveau intermédiaire l’an dernier. “L’augmentation ne doit pas éclipser la baisse de 5 à 10 % cumulée sur les trois dernières années, qui montre que le travail des agriculteurs commence à porter ses fruits”​, souligne Christian Durlin, président de la commission Environnement de la FNSEA.

Pour Philippe Camburet, président de la Fédération nationale de l’Agriculture biologique (FNAB), toute augmentation reste un mauvais signal. “Ça inspire un certain découragement : Le nombre de parcelles bio augmente (la surface a été multipliée par cinq en cinq ans), l’agriculture conventionnelle utilise donc encore beaucoup de produits sur une surface qui diminue”​.

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Surtout, la multiplication des ventes de produits chimiques aurait accru la pollution accidentelle des parcelles biologiques, l’an dernier, par le troisième pesticide le plus vendu en France (6,9 % des achats en 2019) : “On note des cas de contaminations plus récurrents, en 2020, de prosulfocarbe, un produit de surface très volatil”, soutient le président de la FNAB. Reste à voir si les ventes de produits chimiques seront en augmentation pour 2021.

Emmanuel Macron avait d’abord annoncé que la France en interdirait l’usage avant 2021 de manière définitive, un an plus tôt que la fin de l’autorisation européenne, susceptible, elle, d’être renouvelée. Il s’est ensuite rétracté en janvier 2019, après les protestations de la FNSEA.

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