Selon le bilan annuel de Reporters sans frontières, environ 400 journalistes sont détenus dans le monde
Le nombre de journalistes détenus à travers le monde s’élevait à 387 fin 2020, un chiffre quasi stable sur un an, selon le bilan annuel de Reporters sans frontières (RSF) publié lundi 14 décembre.
Au total, 17 ont « été jetées derrière les barreaux » au cours de l’année, dont quatre en Biélorussie, centre d' »une répression sans précédent depuis » la réélection jugée frauduleuse d’Alexandre Loukachenko.
Autre évolution notable : l’augmentation des arrestations liées à la crise sanitaire, avec 14 journalistes « toujours sous les verrous » en raison de leur suivi de la pandémie, dont sept en Chine.
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RSF, qui a lancé en mars l’Observatoire 19, dédié à la question, a enregistré « plus de 300 incidents directement liés à la couverture journalistique de la crise sanitaire » entre février et fin novembre, impliquant près de 450 journalistes.
Par ailleurs, « au moins 54 journalistes sont actuellement détenus en otages » en Syrie, au Yémen, et en Irak, leur nombre ayant baissé de 5% en un an. L’ONG recense en outre quatre journalistes portés disparus en 2020, alors qu’aucun nouveau cas de disparition n’avait été enregistré en 2019.
La Chine reste ainsi en tête avec 117 journalistes (professionnels ou non) détenus, devant l’Egypte (30), l’Arabie saoudite (34), le Vietnam (28) et la Syrie (27).
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