Roland-Garros 2025 : 36 Français, des espoirs tricolores à découvrir, d’anciens finalistes en Grand Chelem en lice… Pourquoi faut-il suivre les qualifications ?
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Le tableau principal ne s’ouvrira que dimanche prochain, mais Roland-Garros débute bien, lundi 19 mai. Jusqu’au 23 mai, 128 joueuses et 128 joueurs vont participer aux qualifications afin de tenter de décrocher leur billet pour le tour principal de cette édition 2025.
A partir de 10 heures, beaucoup de Français, plusieurs anciennes gloires et de nombreux outsiders croiseront le fer pour se frayer un chemin au bout des trois tours. Voici pourquoi il faut suivre ces qualifications, qui sont diffusées en intégralité sur la chaîne numérique france.tv Roland-Garros sur france.tv(Nouvelle fenêtre) et dont un match par jour sera diffusé sur France 4.
Parce que 36 Français espèrent rallier le tableau final
Ils seront 36 Français engagés en qualifications lors de cette édition 2025 : 22 dans le tableau masculin, 14 dans le tableau féminin. Qui succédera à Lucas Pouille et Fiona Ferro en 2023, puis Grégoire Barrere et Léolia Jeanjean en 2024, derniers qualifiés français pour le tableau principal ?
Dans le tableau masculin, Adrian Mannarino, redescendu à la 126e place mondiale, sera le mieux classé parmi les Tricolores, devant Kyrian Jacquet (150e) et Harold Mayot (144e). Il affrontera en qualifications un autre Français, Luca van Assche (211e), qui avait atteint le 2e tour du tournoi en 2023. Geoffrey Blancaneaux (272e), lauréat du tournoi junior en 2016 (aux dépens de Felix Auger-Aliassime en finale) invité par les organisateurs, et qui avait découvert le tableau principal en 2022 (défaite au premier tour), affrontera lui le Kazakhe Mikhail Kukushkin.
Dans le tableau féminin, c’est Jessika Ponchet (135e) qui devrait être la meilleure chance française, elle qui a connu quatre fois le tableau principal depuis 2018 (sans passer de tour). On suivra également le retour de Fiona Ferro, désormais 326e mondiale, qui a fait jouer son classement protégé (173e) pour intégrer les qualifications, elle qui avait atteint les 8es de finale en 2020. Elle défiera la Brésilienne
Laura Pigossi, 167e mondiale.
Parce que de jeunes espoirs tricolores pourraient se révéler
Les qualifications sont l’occasion de découvrir les espoirs du tennis tricolores, souvent bénéficiaires des invitations de la Fédération française de tennis (FFT). Cette année, les regards se tourneront notamment vers le tableau féminin, où les jeunes Ksenia Efremova (16 ans, 629e mondiale), Eleejah Inisan (16 ans, 976e mondiale) et Cindy Langlais (15 ans, pas de classement WTA) vont pouvoir prendre de l’expérience.
Si la marche paraît logiquement encore haute pour elles, la première, naturalisée française en 2023, était devenue en 2024 la plus jeune vainqueure d’un tournoi sur le circuit secondaire depuis 20 ans, à Monastir (Tunisie), à l’âge de à 14 ans, huit mois et trois jours. Elle défiera l’Allemande Anna-Lena Friedsam, 299e mondiale.
Un autre nom désormais connu du grand public sera présent : la sœur de Giovanni, Daphnée Mpetshi Perricard (16 ans, 1 158e) a été invitée par le tournoi. Elle avait disputé les qualifications l’an passé, s’inclinant au premier tour. Elle affrontera la Tchèque Gabriela Knutson, 202e mondiale.
Enfin, dans le tableau masculin, une performance sera forcément un peu plus scrutée : celle de Moïse Kouamé (16 ans, 839e mondial), plus jeune joueur du top 1 000 mondial, entraîné par Gilles Simon, qui avait atteint les quarts de finale du tournoi juniors l’an dernier à seulement 15 ans, et qui affrontera l’Espagnol Pol Martin Tiffon.
Parce que d’anciens finalistes en Grand Chelem seront présents
Si Stan Wawrinka a finalement reçu une invitation pour le tableau principal, il y aura tout de même deux vainqueurs en Grand Chelem en simple lors de ces qualifications : Marin Cilic (109e, vainqueur de l’US Open 2014) et Bianca Andreescu (121, vainqueure de l’US Open 2019).
D’autres finalistes en Grand Chelem, comme Sara Errani (à Roland-Garros en 2012) ou vainqueurs en Grand Chelem en double, comme Taylor Townsend (victoire à Wimbledon 2024 et Open d’Australie 2025) seront présents. On pourra ajouter d’autres gros noms, comme Aslan Karatsev (191e), demi-finaliste surprise en Australie en 2021, Petra Martic, quart de finaliste porte d’Auteuil en 2019.
Parce que c’est un enjeu capital pour beaucoup de joueurs
Dans l’ombre du tableau principal, les qualifications restent un enjeu majeur pour les joueurs hors du top 100 mondial. Pour cette édition, le prize money global du tournoi connaît une hausse de 5,2 % par rapport à l’année passée, avec 2,87 millions de plus distribués, pour un total de 56,352 millions d’euros. Une hausse qui se répercute aussi sur les qualifications : 21 000 euros pour une défaite au premier tour (contre 20 000 en 2024), 29 500 pour une défaite au deuxième et 43 000 pour une défaite au troisième.
Accéder au tableau principal peut largement faire grimper ce total, puisqu’une défaite au premier tour du grand tableau rapportera 78 000 euros au perdant (73 000 en 2024). Un enjeu considérable alors que beaucoup de joueurs bataillent pour intégrer les qualifications des Grands Chelems afin de rentrer dans leurs frais.
20/05/2025 – Source