Pour Manuel Valls, « la lutte des classes disparaît au profit de la guerre entre “races” »
Pour l’ancien Premier ministre, la mort d’Adama Traoré est « instrumentalisée par (sa) sœur, Assa, et le collectif de soutien », et « l’idée de l’existence d’un privilège blanc est absurde et dangereuse »
« La lutte des classes disparaît au profit de la guerre entre “races” », estime l’ancien premier ministre Manuel Valls dans un entretien à Valeurs actuelles à paraître jeudi, dans lequel il dénonce aussi l’émergence d’une « logique de la victimisation ».
« L’idée de l’existence d’un privilège blanc est absurde et dangereuse »
Selon lui, « cette logique de la victimisation est renforcée grâce aux liens entre le mouvement indigéniste et une partie de la gauche : le NPA, des écologistes, une frange de La France insoumise, du PC, voire une minorité du Parti socialiste ».