Ce mardi, à l’Assemblée nationale, le ministre de la Santé Olivier Véran a détaillé les nouveaux dispositifs enclenchés par le gouvernement. À l’occasion des traditionnelles questions au gouvernement, le député socialiste de la Mayenne Guillaume Garot a présenté ses inquiétudes au ministre de la Santé Olivier Véran.
Ce derniers lui demandant notamment si l’État comptait aider la population à se fournir en protections sanitaires, l’élu estimant que les masques revenaient à environ 200 euros par mois à un foyer avec deux enfants.
Olivier Veran de préciser “par ailleurs, deux millions de Français -ceux qui sont porteurs de fragilités- peuvent se faire rembourser les masques sur prescription”. “Vous posez la question de l’accessibilité des plus précaires à ce type de masques, sachez que dès le début du mois de mai, la France a envoyé plus de cinq millions de masques à destination des plus précaires, distribués par les associations, par les CCAS, par les mairies, par les préfectures… Ces envois vont reprendre à partir de la semaine prochaine.”
#COVID19 : « Nous allons réenclencher la distribution de masques gratuits à destination du public précaire », assure @olivierveran.#DirectAN #QAG pic.twitter.com/d2V9uSt4SP
— LCP (@LCP) July 21, 2020
Dans une seconde intervention à laquelle Olivier Véran a choisi de répondre par la démonstration. Retirant un masque lavable blanc, il a décrit l’objet comme pouvant être lavé 30 fois et coûtant 1,80 euro. Un argument qui lui a ensuite servi à faire l’article de la stratégie gouvernementale sur le sujet des masques.
Le ministre a ajouté que des envois postaux seraient prochainement ajoutés au dispositif, “jusque chez les gens lorsque ce sera nécessaire, pour nous assurer qu’ils bénéficient de masques de protection et qu’ils n’aient pas pour cela à dépenser le moindre euro”.
Interrogé sur le sujet par Le HuffPost, Bercy se dit pour le moment “ouvert” à l’idée d’aider les ménages modestes à acheter des masques et parle d’“un stock de 20 millions” de masques lavables, lié à “la surproduction de certains acteurs au début du mois de juin”.
A peine lancé, le débat est clos. Emmanuel Macron a estimé mardi 21 juillet que le contribuable français n’a « pas vocation à payer des masques » pour tout le monde, assurant cependant que ceux qui ne peuvent pas en acheter seront « aidés » puisque le port du masque est devenu obligatoire dans les lieux publics clos.