26 avril 2024

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Le gouvernement évite de peu une motion de rejet pour son premier projet de loi de la Covid-19

Le gouvernement évite de peu une motion de rejet pour son premier projet de loi de la Covid-19LFI a déposé une motion de rejet préalable au premier projet de loi sur la Covid-19 examinée par l’Assemblée ce lundi soir. Si elle a été rejetée de peu, elle laisse présager des semaines difficiles pour le gouvernement, qui devrait peiner à convaincre l’hémicycle de voter le projet de loi pouvoir d’achat.

Un couac qui augure de mois compliqués pour le gouvernement. Le texte sur la Covid-19, le tout premier du début de la mandature, a bien failli être rejeté avant même que son examen commence.

Le RN a ainsi voté une motion de rejet, déposée par la France insoumise, au grand dam du gouvernement. Raquel Garrido, députée insoumise, a défendu une motion de rejet préalable du texte. Fraîchement élue le 19 juin dernier, cette proche de Jean-Luc Mélenchon a dénoncé à la tribune un «parcours législatif à marche forcée» à travers une procédure «hyper accélérée» — le texte a été déposé le 4 juillet dernier.

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La motion de rejet a ainsi été repoussée de peu avec 174 voix pour et 192 contre. Le peu de députés écologistes présents, qui auraient probablement voté en faveur de la motion de rejet, a d’ailleurs joué en faveur du gouvernement. Le gouvernement avait pourtant tenté d’arrondir les angles en amont. Le gouvernement avait également veillé à présenter un texte très court qui contient à peine deux articles.

Cette alliance de circonstance entre le RN et LFI a d’ailleurs de quoi inquiéter sur les bancs de l’exécutif. La loi pouvoir d’achat, très contestée sur les bancs de l’opposition, bien plus que celle sur la Covid-19, sera examinée à partir du 18 juillet prochain et pourrait faire à nouveau l’objet d’accords entre les différents partis d’opposition.

Dans un contexte d’inflation au plus haut depuis 1987. Sans être à l’ordre du jour, la moindre concession sur le sujet ferait l’objet d’un vif rejet sur les bancs de la droite.

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De quoi laisser présager de grandes difficultés à adopter ce texte, néanmoins présenté par Élisabeth Borne lors de son discours de politique générale mercredi dernier comme la pierre angulaire de l’action du gouvernement.

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