Le numéro deux du Vatican juge qu’« on ne doit pas avoir peur de la vérité », dans un entretien paru dimanche dans le quotidien La Croix, portant sur les prochaines conclusions d’une commission indépendante française sur les violences sexuelles dans l’Église.
Le cardinal Pietro Parolin précise que c’est le Vatican qui a demandé la constitution de cette commission, « pour comprendre ce qu’il s’est vraiment passé ». « Nous sommes tristes, et je sais que beaucoup de catholiques vont être très peinés et scandalisés de ce qu’ils vont lire. Nous devons traverser cette épreuve.
Au niveau diplomatique, si la France et le Saint-Siège partagent « des préoccupations communes, comme l’écologie », le cardinal italien a pointé aussi « quelques divergences, comme la question du désarmement ou le nucléaire ».
Interrogé sur la question toujours épineuse pour le Vatican de la « laïcité à la française », le cardinal a mis en garde contre une marginalisation de la dimension religieuse dans la vie sociale, jugeant que « ce n’est pas bon ».
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