8 octobre 2024

Les musulmans placent l’islam au-dessus des lois de la république

Les musulmans placent l'islam au-dessus des lois de la républiqueSelon une étude de l’Ifop pour la Licra, 47 % des lycéens déclarent avoir assisté à des revendications religieuses à l’intérieur de leur établissement. Quelques mois après l’assassinat du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty par un terroriste islamiste, un rapport d’étude réalisé par l’Ifop pour la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme, et son magazine, le Droit de Vivre, s’est penché sur les revendications religieuses observées par les lycéens français dans leurs établissements.

Sans surprise, hors des cours à proprement parler, ce sont les demandes de nature alimentaire qui sont les plus citées par les lycéens. Encore une fois, ces demandes augmentent sensiblement dans les lycées classés ZEP, où 56 % des lycéens rapportent avoir assisté à ce type de réclamations.

Un quart des lycéens rapportent, avoir entre autres observé des refus d’entrer dans des lieux de culte pour des motifs religieux, 16 % témoignent de l’organisation à la cantine de tables compte tenu de la confession et 15 % de toilettes ou vestiaires selon le même principe religieux. Les deux autres types d’enseignements les plus cités par les lycéens concernent le rapport entre les hommes et les femmes.

Sur la deuxième marche de cette étude, ce sont les cours portant sur le genre ou l’égalité entre les femmes et les hommes, lors desquels 32 % des lycéens déclarent avoir assisté à ce type de contestation au nom de valeurs religieuses. Vient ensuite le cours d’éducation à la sexualité ou dédiés à l’égalité filles-garçons ou aux stéréotypes de genre – 31 % des lycéens font état de ce type de revendications.

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Les cours portant sur la laïcité occupent la quatrième marche du podium, avec 30 % des lycéens rapportant un incident. Au total, là où ils ne sont que 42 % des lycéens à faire état de contestations d’ordre religieux portant sur les enseignements, ils sont 74 % à répondre positivement dans les lycées en zones d’éducation prioritaire.

Selon l’Ifop, la place que la religion tient dans la vie de ces adolescents peut entrer en conflit avec leur perception de la République et de ses lois, puisque 40 % des lycéens déclarent partager l’affirmation selon laquelle « les normes et règles édictées par votre religion sont plus importantes que les lois de la République ». Un conflit qui pourrait d’ailleurs concerner le rapport des cultes entre eux, puisque 65 % des lycéens musulmans déclarent que leur religion « est la seule vraie religion », là où seuls 27 % des jeunes catholiques l’affirment.

L’étude a été menée sur un échantillon de 1 006 lycéens représentatifs, selon la méthode des quotas, du 15 au 20 janvier dernier. Interrogés sur l’assassinat de Samuel Paty, 87 % des lycéens condamnent totalement le meurtrier et son acte. Une statistique qui tombe à 73 % des lycéens musulmans, laissant 13 % de jeunes de cette confession osciller entre condamner tout en partageant « certaines de ses motivations » , l’indifférence et l’absence de condamnation. Confirmant les récentes études documentant une défiance marquée des jeunes au regard de la laïcité à la française, les lycéens interrogés par Ifop sont 71 % à estimer que les professeurs doivent « respecter les religions afin d’éviter d’offenser les croyants ».

Il faut rappeler que depuis 40 ans les politiques ont déserté et laisser faire les musulmans intégristes pour avoir la paix avec cette religion, mais maintenant cela gangrène la société française et pénalise-les musulmans dit modéré. D’où la pousser inexorable des extrêmes, car rien n’a été effectué auparavant pour freiner les musulmans intégristes.

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