Que risquent les auteurs de fausse alerte à la bombe ?
Les fausses alertes se sont multipliées en France mercredi 18 octobre. Selon les policiers, la plupart du temps, elles proviennent de mineurs. Les appels malveillants sont tracés à chaque fois. « Ils arrivent à retrouver le numéro de téléphone et ils convoquent l’individu au commissariat», explique Clément Oberlin, délégué Unité SGP-FO Police.
Les poursuites en justice sont systématiques. Une femme a été condamnée à huit mois de prison à cause d’une fausse alerte à la bombe dans un collège, mardi. Les peines encourues sont de deux ans de prison et d’une amende de 30 000 euros.
Onze aéroports ont été évacués mercredi à la suite de menaces. Par ailleurs, le château de Versailles (Yvelines) a été victime d’une troisième alerte à la bombe en cinq jours, ce qui a conduit à une évacuation totale du site.
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