Des chocs brutaux, des dépassements dangereux et un partage de la route souvent périlleux. Hors des agglomérations, les vélos sont davantage exposés aux dangers. Sur ces routes, en moyenne, trois cyclistes par jour y sont gravement blessés.
À la campagne, les vélos ont parfois du mal à se sentir en sécurité, notamment en raison de l’absence de piste cyclable. Les accidents de vélo hors agglomération ont fait, l’an passé, 137 morts, soit une augmentation de 47 % par rapport à 2019.
Comment expliquer une telle augmentation ? Il y a deux ans, à l’est de Montpellier (Hérault), une femme a perdu son père, un cycliste chevronné qui n’a pourtant pas pu, ce jour-là, éviter la voiture qui roulait sur la bande cyclable.
Trop fréquemment l’espace dédié aux cyclistes est séparé des voitures par une simple bande blanche au sol, sans parapet de protection, alors que les automobilistes roulent parfois à plus de 70 km/h.
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Par exemple, dans le centre-ville de Montpellier, les pistes cyclables séparées des voitures couvrent 21 % des routes, en périphérie, ce chiffre chute à 4 %. Le département reconnaît un manque d’aménagements et a décidé d’entreprendre des travaux.
Une chose est certaine, il faut que les voitures roulent beaucoup moins vite sur route de campagne et que les conducteurs respectent correctement le Code de la route. Ce qui est hélas trop rarement appliqué. Si les automobilistes doivent respecter le Code de la route, cela est aussi valable pour les cyclistes.