Les laboratoires d’analyses veulent marquer le coup. Opposés au nouveau budget de la Sécurité sociale, qui veut leur imposer 250 millions d’euros d’économies par an, les biologistes ont annoncé ce mercredi 26 octobre qu’ils cesseront d’alimenter le fichier national des tests de dépistage de la Covid-19 dès demain, jeudi 27 octobre.
À peine l’été achevé que la Covid-19 repointe le bout de son nez. Dans cette pharmacie de Marquette-lez-Lille (Nord), depuis quelques jours, les tests s’enchainent. « Depuis deux jours, je ne me sens pas bien », avoue une patiente venue se faire tester. Ce jour-là, la moitié des tests fait dans cette pharmacie nordiste seront positifs, signe du regain de l’épidémie.
Depuis le déconfinement, l’Assurance-maladie gère l’identification des chaînes de transmission du coronavirus. C’est le fameux traçage des cas contact. Depuis le mois d’août, le dispositif est monté en puissance. Mais cela a un coût, souligne la Caisse nationale de l’assurance maladie. Avec 10 000 contaminations par jour, la lutte contre le coronavirus coûte cher. Les agents de l’Assurance-maladie recrutés spécialement pour
Ces tests, il en existe une centaine, « ne sont toujours pas homologués » regrette Bruno Bader, pharmacien à Paris. « Ces tests sont pourtant l’une des priorités fixées par le gouvernement en vue du déconfinement mais sans autorisation nous sommes bloqués, on ne peut passer aucune commande, et une fois de plus nous serons à la traîne » regrette le pharmacien.
L’Assemblée Nationale écarte les pharmaciens de prescription de certains médicaments. Il devait s’agir d’un test. L’Assemblée nationale a rejeté, vendredi