La course à l’espace des milliardaires est lancée, ouvrant la voie à une nouvelle industrie du tourisme en plein essor. Jamais autant de civils ne s’étaient rendus dans l’espace.
Les émissions relâchées par les fusées sont considérables. «Un vol d’avion long-courrier représente 3 tonnes de dioxyde de carbone [par passager], explique au Guardian Eloise Marais, professeure agrégée de géographie physique à UCL.
Un lancement de fusée, en revanche, émet entre 200 et 300 tonnes pour un vol d’environ quatre passagers.» Pour couronner le tout, ces émissions finissent par être injectées directement dans la haute atmosphère, où elles peuvent rester plusieurs années. En brûlant du kérosène et du méthane, les fusées produisent également d’autres gaz nocifs qui peuvent endommager la couche d’ozone.
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En brûlant du kérosène et du méthane, les fusées produisent également d’autres gaz nocifs qui peuvent endommager la couche d’ozone. Heureusement, ces engins sont encore assez loin dans la liste des pollueurs à l’échelle mondiale. Selon la NASA, «seulement» 114 fusées ont essayé de rejoindre l’orbite l’année dernière, contre plus de 100 000 avions qui décollent en moyenne par jour.
Les coûts des lancements spatiaux diminuant d’année en année. Ce n’est qu’une question de temps avant que le tourisme spatial devienne une mode. D’autant plus que ce phénomène n’a pas encore de cadre réglementaire. «Actuellement, nous n’avons aucune réglementation concernant les émissions des fusées, affirme Eloise Marais.