16 avril 2024

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Les gouvernements se moquent des conducteurs de diesel

Les gouvernements se moquent des conducteurs de dieselLes gouvernements se moquent des conducteurs de diesel. Quelque peu désabusé, certains conducteur de diesel, encouragé de longue date par l’exécutif français à rouler au gazole, envisage sérieusement de repasser à l’essence. « Avant qu’il ne soit trop tard et que leur voiture ne devienne invendable ».

Pour les diésélistes, «  c’est la double peine  », constate Flavien Neuvy, directeur de l’Observatoire Cetelem de l’automobile. « Ils subissent à la fois les prix du carburant qui augmentent et une valeur résiduelle de leur voiture qui baisse fortement parce que le marché des véhicules diesel d’occasion s’effondre.

D’après une étude commandée par Aramis Auto, « 40 % des possesseurs de diesel ont prévu de changer de comportement, soit en gardant leur voiture jusqu’au bout, soit en essayant de la revendre au plus vite ».

Sur les voitures urbaines diesel, « les prix sont clairement en baisse, parfois de 10 à 15 % », prévient M. La baisse est moins perceptible pour les gros véhicules, mais dans tous les cas « les délais de revente sont un peu plus longs ». Aujourd’hui, quand je regarde les requêtes sur le site Aramis, seules 30 à 35 % portent sur du diesel ».

Virage à 180° des politiques

Les baisses de prix des voitures d’occasion diesel « sont significatives depuis le début de l’année », confirme le Conseil national des professions de l’automobile (CNPA), qui représente notamment les concessionnaires.

Outre le coût pour les particuliers, le CNPA prévoit une ardoise « en milliards d’euros » pour les concessionnaires, qui doivent gérer les retours de millions de véhicules diesel sur plusieurs années, au terme des contrats de location (LOA) de leurs clients.

« Les pouvoirs publics ne prennent jamais en compte le parc existant de véhicules », alerte le CNPA, qui l’estime à 42 millions de voitures, dont les deux tiers en diesel.

Chez les consommateurs, « il y a du mécontentement, l’impact est fort sur le pouvoir d’achat, mais il y a aussi des conséquences industrielles », avec des milliers d’emplois menacés chez des équipementiers spécialistes des motorisations diesel, souligne cet expert.

« Cela fait des chocs invraisemblables » à gérer pour une industrie automobile qui doit consentir de lourds investissements et a besoin avant tout de visibilité.

Mais ce gouvernement ne semble pas s’émouvoir des difficultés financières et sociales que peut avoir certaines catégories de personnes au revenu plus que modeste.

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