Taxe d’habitation, taxe foncière et flambée des prix
Taxe d’habitation, taxe foncière et flambée des prix. Si la taxe d’habitation est vouée à disparaître, elle pourrait paradoxalement pousser les propriétaires de biens immobiliers à augmenter les loyers. Ces derniers ne seraient toutefois par les grands gagnants de la réforme, puisqu’il leur reste à payer la taxe foncière, laquelle peut s’avérer très salée.
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Il existe toutefois un garde-fou : le dispositif d’encadrement des loyers, censé mettre un frein à un emballement éventuel des prix, qui est reconduit à partir de ce mercredi dans 28 agglomérations de ces “zones tendues”.
Notez d’ailleurs que la tentation d’augmenter lourdement les loyers ne peut toucher que les logements disponibles sur le marché, les propriétaires devant en théorie respecter l’indice de référence des loyers, basé sur l’inflation, lorsque leur logement est occupé. Elle peut représenter jusqu’à deux mensualités supplémentaires de prêt par an, surtout dans les villes de taille moyenne, à l’instar de Saint-Étienne (Loire), du Mans (Sarthe), du Havre (Seine-Maritime), ou encore Nîmes (Gard).