Des pré-plaintes en ligne envisagées pour les victimes de violences sexuelles

« Mon souci, c’est que les victimes aillent porter plainte et que nous puissions avoir le maximum de preuves », a déclaré la ministre. La ministre de la justice a également évoqué l’âge minimal de consentement à un acte sexuel, expliquant que l’âge de 13 ans « pourrait être retenu ».
Nicole Belloubet a jugé « capitale » la question de l’âge minimal du consentement, « car il y a évidemment des situations extrêmement choquantes et inacceptables ».
Les plaintes pour violences sexuelles en zone gendarmerie ont augmenté de 30% en octobre 2017 par rapport à la même période de l’année précédente (+360 faits).
La garde des Sceaux réfléchit, avec son homologue du ministère de l’Intérieur Gérard Collomb, à la possibilité de déposer une pré-plainte en ligne dans les affaires de violences sexuelles.
Pour faciliter les démarches des victimes, il est aussi envisagé de “prélever des preuves de violences sexuelles” dans les hôpitaux “sans que la plainte ait été déposée a priori.” “Mon souci, c’est que les victimes aillent porter plainte et que nous puissions avoir le maximum de preuves”, a-t-elle déclaré.