En Allemagne, le syndicat IG Metall prêt à négocier la semaine de 4 jours
Le premier syndicat allemand, IG Metall, qui représente 2,4 millions de salariés, a proposé d’ouvrir des négociations en vue d’un passage à la semaine de travail de quatre jours afin de limiter les suppressions d’emploi dans l’industrie automobile.
« La transformation ne doit pas conduire aux licenciements, mais doit aboutir à un bon emploi pour tous » a-t-il ajouté, faisant une allusion aux bouleversements technologiques et industriels qui attendent l’industrie automobile allemande.
En proposant l’ouverture de négociations en vue d’un passage à la semaine de travail de quatre jours, le dirigeant du principal syndicat allemand, IG Metall, a pour objectif de limiter les suppressions d’emploi, dans un contexte de récession économique due à l’épidémie de coronavirus et de mutation de l’industrie automobile.
Un responsable d’IG Metall avait par ailleurs estimé le mois dernier que 300 000 emplois étaient menacés dans l’industrie métallurgique et électrique allemande, rappelle l’agence Reuters.
En France LDLC, le géant de la high-tech, s’inspire de Microsoft. Dès 2021, la société fondée par Laurent de la Clergerie va mettre en place la semaine de 4 jours, sans renoncer aux augmentations de salaire prévues.