La Cour des comptes pointe “des incohérences” dans la répartition des zones polices – gendarmeries

La Cour des comptes pointe Comment améliorer l’efficacité des services de police et de gendarmerie ? La Cour des comptes a sa petite idée. Dans un rapport publié dimanche 12 janvier, les sages s’attaquent à un serpent de mer : le partage du territoire entre policiers – affectés aux villes moyennes et grosses – et gendarmes dévolus aux plus petites villes et aux campagnes. La Cour des comptes pointe l’immobilisme du ministère de l’Intérieur depuis dix ans maintenant.

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C’est un sujet sensible Place Beauvau, et la Cour des comptes a mis les pieds dans le plat en soulignant une carte de France « incohérente » dans ce rapport d’une centaine de pages. D’un côté, des départements plutôt ruraux aux mains des gendarmes, à l’exception, historiquement, de leurs chefs-lieux, aussi petits soient-ils, où la sécurité est assurée par la police avec des commissariats gourmands en effectifs.
« Au détriment de la population »

De l’autre, de grandes agglomérations, dans lesquelles il serait plus cohérent que la police ait compétence exclusive, alors qu’on trouve souvent en périphérie des brigades de gendarmerie. Tout cela « au détriment de la population», écrivent ainsi les Sages, qui notent que depuis dix ans, strictement rien n’a bougé malgré l’évolution de la démographie et de la délinquance.

Les recommandations faites en 2020 dans le livre blanc de la sécurité intérieure de revoir cette carte de France ont été écartées par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur de l’époque. La Cour des comptes propose aujourd’hui de basculer, au total, 76 circonscriptions de police chez les gendarmes en pointant du doigt l’influence des syndicats de police dont les positions peuvent être « contraires aux intérêts du service».

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