Les nouvelles caméras-piétons pour les policiers et gendarmes
Plus légères, plus fonctionnelles, elles devraient permettre d’apaiser les situations tendues lors d’interventions. « Ce sont des petits boîtiers qui seront portés sur le torse de l’agent par déclenchement, à la charge de l’agent, dans le cadre d’une action de police, de manière que la caméra puisse filmer l’ensemble de l’action », explique Dominique Le Dourner, secrétaire nationale du syndicat Unité SGP Police.
« Dans le cas où un équipage est doté de plusieurs caméras, le déclenchement d’une caméra déclenche les autres, ce qui fait qu’on aura une périphérie complète de l’action », ajoute-t-il. Ces caméras seront dotées « de dispositifs techniques permettant de garantir l’intégrité des enregistrements et la traçabilité des consultations », précise le communiqué.
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Pour l’instant, la possibilité de transmission en temps réel n’est pas activée, dans l’attente des décrets d’application l’autorisant. Le déploiement de ces nouvelles caméras-piétons sera achevé « d’ici à la fin du mois de septembre », a ajouté le ministre de l’Intérieur.
En septembre dernier, Gérald Darmanin avait expliqué qu’il faudrait une modification législative pour autoriser les policiers et gendarmes à « regarder en quasi direct les images » enregistrées par leurs caméras. La loi sur la sécurité globale a élargi la possibilité de visionner ces images et autorisé leur transmission en temps réel à la salle de commandement, dans certaines conditions.