Le gouvernement veut relancer une filière vélo 100% française
Le cyclisme est une activité populaire dans le monde et les gouvernements ont la responsabilité de la promouvoir dans leur pays. L’industrie du vélo est en plein essor et de plus en plus de personnes utilisent le vélo comme moyen de transport dans les villes. Cependant, la mise en œuvre de politiques cyclables efficaces reste difficile, puisque par exemple, seulement 5 % des déplacements au Royaume-Uni sont effectués à vélo. Les avantages du vélo incluent une meilleure santé et une réduction des embouteillages, mais le gouvernement doit investir dans les infrastructures et promouvoir le vélo en toute sécurité pour encourager davantage de personnes à l’adopter.
En outre, le gouvernement devrait considérer l’impact environnemental des vélos et promouvoir des pratiques durables dans leur production et leur élimination. En 2013, le gouvernement britannique a introduit un plan visant à améliorer les infrastructures cyclables et à encourager les personnes à faire plus de vélos, mais il reste encore beaucoup de chemins à parcourir. D’autres pays comme le Canada et Taïwan ont également mis en œuvre des politiques cyclables efficaces, démontrant le potentiel d’une implication gouvernementale dans la promotion de ce mode de transport. Cependant, il existe aussi des défis, tels que la nécessité de pistes cyclables appropriées et la résolution des problèmes de sécurité des cyclistes.
Le gouvernement doit par ailleurs tenir compte des besoins des différents lieux, comme celles des zones rurales, et assurer un accès égal aux possibilités de cyclisme. De plus, l’industrie du cyclisme contribue à l’économie et crée des opportunités d’emploi. Par conséquent, les gouvernements devraient aussi soutenir et investir dans cette industrie.
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En France, on assemble encore un peu de vélos. À peine 850 000 sur les 2,5 millions de vélos vendus chaque année dans notre pays. Le gouvernement veut donc soutenir les entreprises qui travaillent sur la recherche, le développement et l’innovation. Il compte aider aussi celles qui produisent des freins, des pédaliers, des cadres, des porte-bagages, bref, tout ce qui compose un vélo, pour les aider à relocaliser, à se développer.
Aujourd’hui, le vélo représente près de 50 000 postes directs dans l’Hexagone. L’objectif est d’en avoir trois fois plus d’ici à 2050. Un défi pour le moins ambitieux !