L’État va faire raser la moitié de la « jungle » de Calais
Entre 800 et 1 000 personnes, installées sur 7 hectares dans des tentes ou des cabanes, seraient concernées.
Une nouvelle étape avant la disparition souhaitée par l’État de ce lieu qui concentre, en France, les vives tensions engendrées par la crise migratoire que traverse l’Europe.
750 places supplémentaires seront proposées en conteneurs dès samedi, et nous ouvrirons s’il le faut de nouvelles places en CAO (centre d’accueil et d’orientation ).
Le CAP (centre d’accueil provisoire), qui jouxte le bidonville, est une structure d’aspect peu accueillante, composée de 1 500 places d’hébergements dans des conteneurs chauffés, alignés et empilés derrière des grillages.
Une première moitié des places a été remplie ces dernières semaines par des Afghans et des Syriens dont les tentes ont été démontées.
L’autre moitié sera disponible à compter de samedi pour ceux qui sont à leur tour appelés à quitter leurs abris et ne veulent pas partir ailleurs en France, souvent pour continuer leurs tentatives de passage en Grande-Bretagne.
Elle est estimée à 3 700 personnes par les services préfectoraux, même si les associations la voient plus proche de 4 500.