Emmanuel Macron a confirmé, jeudi, que l’exécutif se préparait à organiser une campagne de rappel vaccinal anti-Covid “à la rentrée” pour “les plus fragiles et les plus âgés”.
Cette annonce intervient après l’appel du directeur de l’OMS à un moratoire sur ces doses de rappel pour pouvoir mettre ces vaccins à disposition des pays qui n’ont pu immuniser qu’une partie infime de leur population.
La France mettra en place à la rentrée une campagne vaccinale de rappel de vaccin anti-Covid-19 en administrant une troisième dose aux personnes ayant reçu les premières injections en tout début d’année, au début de la campagne vaccinale, a annoncé, jeudi 5 août, Emmanuel Macron.
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“Nous avons un besoin urgent de renverser les choses : d’une majorité de vaccins allant dans les pays riches à une majorité allant dans les pays pauvres”, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, ajoutant que le moratoire devrait durer “au moins jusqu’à la fin septembre”, lors d’un point de presse de l’OMS à Genève. Au 5 août, les pays à faible revenu n’avaient administré en moyenne que 1,7 dose de vaccin pour 100 habitants, contre 101 doses pour 100 habitants dans les pays à revenu élevé, selon un décompte de l’AFP.
Il en a notamment appelé aux groupes pharmaceutiques pour favoriser le système Covax, un système international mis en place pour tenter justement de lutter contre l’inégalité vaccinale à immuniser leur population.
Pour l’heure, Covax n’arrive pas à remplir sa mission faute de doses et n’a pu distribuer qu’une petite fraction de ce qui était initialement prévu.