Variant Omicron : l’OMS juge inutile l’interdiction des déplacements sauf pour les personnes vulnérables

Variant Omicron : l'OMS  juge inutile l'interdiction des déplacements sauf pour les personnes vulnérablesMise à jour 11h52 – L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déconseillé aux personnes à risque qui n’ont pas été entièrement vaccinées contre la Covid-19 de voyager, mardi 30 novembre, tout en jugeant inutiles les interdictions en la matière prises par de nombreux pays à cause du variant Omicron.

Initialement signalée en Afrique du Sud, cette nouvelle souche a été repérée sur tous les continents, mais l’Europe, confrontée à une nouvelle vague, semble la plus touchée. Comprenant «le souci de tous les pays de protéger leurs citoyens», il s’est aussi dit «préoccupé par le fait que plusieurs États membres prennent des mesures générales et brutales qui ne sont ni fondées sur des preuves ni efficaces en soi et qui ne feront qu’aggraver les inégalités» entre les pays.

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Le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a appelé au “calme” et demandé aux pays une réponse “rationnelle” et “proportionnelle” face à la propagation du variant Omicron.

Ces mesures “peuvent avoir un impact négatif sur les efforts de santé mondiaux pendant une pandémie en dissuadant les pays de signaler et de partager les données épidémiologiques et de séquençage”, a d’ailleurs prévenu l’OMS.

“La communauté internationale va négocier pour aider l’OMS à mieux combattre les pandémies
Les 194 membres de l’OMS ont lancé mercredi un processus de négociation en vue d’aboutir à un accord international pour mieux prévenir et combattre une prochaine pandémie, en pleine 5e vague de Covid. La décision a été adoptée à l’unanimité à l’issue d’une réunion exceptionnelle de trois jours de l’Assemblée mondiale de la santé, organe décisionnel suprême de l’Organisation mondiale de la Santé qui rassemble l’ensemble de ses membres.

Cet accord «représente un engagement commun à renforcer la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies, en tenant compte des leçons que nous avons apprises», a déclaré l’ambassadrice australienne auprès de l’ONU, Sally Mansfield, en présentant le texte. Le texte était proposé par plusieurs dizaines de pays, dont ceux de l’Union européenne et les États-Unis. Les pays s’étaient déjà mis d’accord dimanche de façon informelle sur l’adoption du document.”

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