Julian Assange sera-t-il extradé vers les États-Unis, la justice anglaise examine sa demande d’appel

Julian Assange sera-t-il extradé vers les États-Unis, la justice anglaise examine sa demande d'appelLes avocats d’Assange ont déposé une demande d’appel devant la Cour Suprême, que les juges de la Haute cour sont chargés d’examiner lundi et d’autoriser ou non son extradition vers les USa.

Ils rendront leur décision à 10 h 45 heure locale. Sa demande d’extradition sera de nouveau transmise à un tribunal britannique avec la recommandation de l’envoyer à la ministre de l’Intérieur britannique Priti Patel, chargée de prendre la décision finale. «En cas d’appel, la personne recherchée doit être extradée dans les 28 jours suivant la décision du secrétaire d’État d’ordonner l’extradition», précise le site du gouvernement.

Incarcéré dans une prison de haute sécurité près de Londres depuis deux ans et demi, Julian Assange avait été arrêté par la police britannique en avril 2019 après avoir passé sept ans dans l’ambassade londonienne de l’Équateur où il s’était réfugié alors qu’il était en liberté sous caution.

Les États-Unis ont assuré qu’il ne serait pas incarcéré à la prison de très haute sécurité ADX de Florence , surnommée l’«Alcatraz des Rocheuses» – où sont notamment détenus à l’isolement quasi total des membres d’Al-Qaïda , – et qu’il recevrait les soins cliniques et psychologiques nécessaires.

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Stella Morris, craignant pour sa santé s’il est extradé vers un pays qui a selon elle «comploté pour tuer Julian à cause de ce qu’il a publié». Stella Morris, avec laquelle Julian Assange a eu deux enfants lorsqu’il était reclus à l’ambassade d’Équateur, sera présente lundi matin à la Haute Cour de Londres, où elle donnera une conférence de presse après la décision du tribunal.

Pour rappel, il lui est reproché à Julian Assange d’avoir diffusé, à partir de 2010, plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. Poursuivi spécifiquement pour espionnage, il risque jusqu’à 175 ans de prison dans une affaire qui représente, selon ses soutiens, une attaque gravissime contre la liberté de la presse.

Cela a permis au monde de connaitre les agissements des USa mais aucun gouvernement européen et encore moins la France n’ont donné à Julian Assange un droit d’asile préférant se prosterner devant les injonctions des États-Unis.

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