19 avril 2024

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Un conseil d’administration d’EDF décisif pour Fessenheim

Un conseil d’administration d’EDF décisif pour FessenheimUn conseil d’administration d’EDF décisif pour Fessenheim. La fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) aura été l’un des grands feuilletons politico-écolo-économiques du quinquennat, comme Notre-Dame-des-Landes.

Contrairement au report sans fixer la date des travaux du nouvel aéroport de Nantes, l’arrêt des deux réacteurs alsaciens devrait être au moins acté avant le départ de François Hollande de l’Élysée. Au-delà du mois de mai, c’est l’inconnu.

Si les candidats à la primaire à gauche et Emmanuel Macron sont favorables à une réduction de la part du nucléaire (75 % de l’électricité) et à la fermeture de la doyenne des centrales françaises (1978), le candidat de la droite, François Fillon, s’est engagé à la maintenir en activité s’il est élu président de la République.

On est loin des 80 millions à 100 millions pour solde de tout compte initialement proposés par la ministre de l’Environnement et de l’énergie, Ségolène Royal, qui avait essuyé un refus catégorique du PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy.

Sur les dix-huit membres du conseil, les six représentants de l’État ne prendront pas part au vote : ils ne peuvent pas se prononcer sur le montant négocié avec la puissance publique sans être en conflit d’intérêts.

De leur côté, les six administrateurs salariés (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC) rejettent une fermeture, qu’ils jugent contraire aux intérêts des employés, de l’entreprise et du tissu économique local.

Restent les six administrateurs indépendants, dont M. Lévy, qui a une voix prépondérante pour départager les deux camps.

Un refus du conseil d’EDF obligerait le gouvernement à revoir sa copie, hypothèse improbable à trois mois de l’échéance présidentielle.

Ce n’est qu’après un feu vert de son conseil que M. Lévy transmettra à l’État actionnaire (à 85,6 %) une demande de fermeture.

Le gouvernement pourra alors prendre un décret abrogeant l’autorisation d’exploiter Fessenheim. Chez Ségolène Royal, on tient fermement à l’arrêt de la centrale.

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Société de médias - PCI

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