19 avril 2024

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Médecins du monde lance une campagne choc

Médecins du monde lance une campagne chocMédecins du monde lance une campagne choc. La campagne «Le Prix de la vie» de Médecins du monde démarre aujourd’hui malgré la censure des compagnies d’affichage.

«Chaque année en France le cancer rapporte 2,4 milliards de d’euros», «une épidémie de grippe en décembre, c’est le bonus de fin d’année qui tombe», «1 milliard d’euros de bénéfice, l’hépatite C’on en vit très bien».


Pour leur dernière campagne d’affichage «Le prix de la vie», l’ONG s’attaque aux prix très élevé des médicaments pratiqués par l’industrie pharmaceutique et invite à signer une pétition. En cause, le prix exorbitant des médicaments qui, selon l’ONG, conduit au rationnement.

230 000 personnes touchées par ce virus, le traitement de la totalité des malades coûterait plus de 9 milliards d’euros. Le traitement avec le Sovaldi innovant contre l’Hépatite C coûte aujourd’hui 40 000€ par patient !

«A ces prix, la sécurité sociale ne peut pas se permettre de rembourser tout le monde», explique Olivier Maguet, responsable de la campagne «Prix du médicament et système de santé» dont «Le prix de la vie» est un volet.

Media Transport justifie sa censure des affichages par cette décision de deux motifs: «Le risque de réactions négatives de la part de l’industrie pharmaceutique que pourrait susciter ces affiches» ainsi que «la référence à des maladies graves qui pourraient être perçue comme choquante par les personnes souffrant de ces pathologies». JCDecaux partage le second motif et ajoute «une absence de sources».

Les entreprises disent suivre les recommandations de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité, qui délivre chaque année plus de 15 000 recommandations aux médias.

Pour alléger la note exorbitante qu’implique le Sovaldi, Marisol Touraine annonçait le mois dernier l’accès universel au traitement, et non plus aux seuls patients gravement atteints. “Nous saluons l’intention mais pour le moment ce ne sont que des promesses”.

La licence d’office, permise en droit national par l’article L613-615, propose la création d’un générique à partir d’un médicament breveté s’il «n’est pas mis à la disposition du public en quantité ou qualité insuffisante ou à des prix anormalement élevés». Des conditions qui rendent le Sovaldi éligible.

Pourquoi Marisol Touraine n’a pas choisie cette solution? “Nous lui avons demandé il y a 2 ans et elle ne nous a toujours pas répondu”, regrette Olivier Maguet.

Pour refuser, le laboratoire doit s’engager dans une bataille juridique à la fois très couteuse en termes d’argent et d’image.




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Société de médias - PCI

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