L’accès à l’IVG n’est pas aussi facile qu’il devrait l’être en France

Joëlle Belaisch Allart assure que « l’immense majorité des gynécologues et des obstétriciens français sont favorables au droit» à l’interruption volontaire de grossesse, mis à part “quelques exceptions”.
Mais, pour la cheffe adjointe du service PMA à l’hôpital des Quatre Villes de Saint-Cloud, le problème se pose surtout « dans l’accès à l’IVG ». Elle explique, par exemple, que lorsqu’il « manque une infirmière quelque part dans un hôpital, on va prendre celle du Planning» familial pour compenser. « L’IVG reste le parent pauvre dans les services», déplore-t-elle.
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Si la présidente du CNGOF se dit « pas hostile » à l’inscription de l’IVG dans la Constitution, elle estime qu’il faut avant tout davantage de moyens. Joëlle Belaisch Allart plaide pour que ce droit soit donc « sacralisé dans chaque hôpital». Elle juge « important » qu’il « y ait des places et des lits réservés pour l’IVG dans l’hôpital de jour» et « des rendez-vous disponibles rapidement dans les cinq jours», rapporte franceinfo.