19 avril 2024

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Des apiculteurs contraints de brûler leurs ruches

Des apiculteurs contraints de brûler leurs ruchesDes apiculteurs contraints de brûler leurs ruches. Un bûcher encore ardent d’abeilles trône sur le terrain de Thomas et Claire, apiculteurs en Bretagne, contraints de réduire en cendres «90 % de leurs ruches et une année de production ».

En France, la production de miel a été divisée par trois, à un peu plus de 10 000 tonnes par an et le nombre d’apiculteurs – amateurs et professionnels confondus – était de 85 000 en 1995, contre 70 000 (dont 2 000 professionnels) en 2017.

Le couple d’apiculteurs a entamé des démarches pour obtenir d’éventuelles compensations mais n’a pu faire analyser leurs ruches, « on s’y est pris trop tard et c’est trop cher ».

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« Ce qui est terrible, déjà que l’on subit un traumatisme avec nos abeilles mortes, c’est un vivant, c’est pas des objets qui sont partis, et l’on vous dit +c’est à vous de le prouver+, c’est le monde à l’envers », s’insurge Claire.

En ce sens, le tribunal de l’Union européenne a confirmé le 17 mai les restrictions d’utilisation imposées en 2013 à trois néonicotinoïdes sur sept -clothianidine, thiaméthoxame et imidaclopride- à toutes les cultures en plein champ et non plus seulement aux cultures sous serre. « Il va falloir un arrêt des pesticides, acté noir sur blanc », assure Thomas. « Il va bien falloir préparer notre hiver, car cela risque d’être un autre hiver terrible ».

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