Rejetant le recours d’associations, le Conseil d’État donné son feu vert jeudi 2 juillet à la hausse des frais universitaires pour les étudiants étrangers hors Union européenne.
C’est pour qu’ils répondent à cette question que les associations étudiantes dont l’Unef, ont fait appel au Conseil d’État. Pour eux, le montant demandé par le gouvernement n’est pas si élevé que ça, si l’on se réfère au coût annuel d’une formation universitaire : 10.210 euros.
Les frais demandés ne font donc “pas obstacle à l’égal accès à l’instruction” en prenant en compte les aides et exonérations auxquelles les étudiants étrangers ont droit.
Mais pour Mélanie Luce, présidente de l’Unef, la décision du Conseil d’État ne va pas dans le même sens que celle du Conseil Constitutionnel, qui lui “évoquait des frais modiques au regard de la situation de l’étudiant, et là, le Conseil d’Etat évoque, lui, des sommes modiques au regard du coût de la formation, ce n’est pas la même chose”.
Mais la réponse est sans appel : les extra-européens devront désormais débourser 2.770 euros pour s’inscrire dans une licence et 3.770 euros pour un master.
Très controversé, au sein même des universités, ce décret a pour le moment été très peu appliqué. Reste à savoir si les établissements vont le mettre en place à la rentrée prochaine.