dimanche, 16 mars 2025, 14h37:24

« Nous, les Européens, devons prendre en main notre propre destin »

« Nous, les Européens, devons prendre en main notre propre destin »« Nous, les Européens, devons prendre en main notre propre destin ». En politique allemande, il ne faut jamais négliger l’importance de la dimension régionale.

Ces mots ont largement été compris comme une constatation pragmatique, presque amère, d’une situation nouvelle : Angela Merkel juge qu’il est désormais difficile de compter sur le traditionnel allié américain, ou sur le Royaume-Uni post-Brexit, dans la coopération internationale.

Le sommet du G7 à Taormine, qui s’est achevé sans résultat tangible, a été jugé catastrophique par les membres de la délégation allemande.


Sur le climat, Angela Merkel a même reconnu que les discussions s’étaient déroulées de façon «très insatisfaisante».

Durant son week-end très chargé, Angela Merkel a pris la pleine mesure du fossé qui sépare les Etats-Unis de l’Europe depuis l’élection de Donald Trump.

Jeudi 25 mai au matin, à l’occasion d’une grande manifestation organisée à Berlin dans le cadre du Kirchentag – les journées de l’Eglise protestante allemande -, Mme Merkel a célébré son amitié avec son ancien partenaire Barack Obama, devant plusieurs dizaines de milliers de personnes, lors d’une discussion sur les valeurs de la démocratie.

La droite allemande a toujours mis l’alliance avec les Etats-Unis au c\u0153ur de sa conception de la politique extérieure.

Plus grave, la coopération sur certains sujets ne va désormais plus nécessairement de soi : la «communauté de valeurs» est remise en cause ; jamais l’étendue des désaccords entre Berlin et Washington, sur le fond comme sur la forme, n’avait été à ce point présentée au grand jour.




   

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