Les distributeurs autorisés à vendre le carburant «à perte»
L’objectif affiché est de « baisser davantage les prix ». « Avec cette mesure inédite, nous aurons des résultats tangibles pour les Français, sans subventionner le carburant. Le pouvoir d’achat, c’est notre combat », assure Elisabeth Borne.
La cheffe du gouvernement a en revanche écarté toute idée de baisse des taxes à la pompe. « Chacun prend sa part. Il est normal de mettre à contribution les gros industriels. La responsabilité de l’État, c’est aussi de baisser son déficit et sa dette », justifie-t-elle.
Face aux prix de l’essence et du gasoil qui frôlent les 2 euros le litre à la pompe, TotalEnergies et plusieurs grandes chaînes de supermarchés avaient annoncé des remises sur le prix des carburants.
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TotalEnergies, qui gère le tiers des stations-service en France, avait assuré qu’il prolongerait au-delà de la fin d’année 2023 le plafonnement à 1,99 euro par litre du prix de l’essence et du diesel dans ses 3 400 stations, « tant que les prix resteront élevés».
Vente du carburant à perte : la mesure entrera en vigueur « le 1ᵉʳ décembre pour une durée de six mois », annonce Bruno Le Maire lundi 18 septembre dans l’émission « Les 4 vérités» sur France 2