Au sein de populations africaines, un gène essentiel à la résistance au sida a été découvert

Au sein de populations africaines, un gène essentiel à la résistance au sida a été découvertSur les 40 millions des porteurs du virus du sida dans le monde, plus de la moitié se trouvent en Afrique, selon les chiffres de l’Onusida. L’objectif de ce programme international de recherche entamé il y a 10 ans était d’observer si certaines populations se défendent mieux contre le sida en fonction de leur génome.

Pour cela, ils ont collecté les données de 27 laboratoires ou institutions partout dans le monde. Et ils se sont aperçus que pour 5 % de la population d’origine africaine, l’un des gènes du chromosome 1, avec ce joli petit nom de « CHD1l » connu pour réparer la molécule d’ADN après certaines agressions, était particulièrement efficace dans le cas du sida. Les chercheurs espère pouvoir le modifier génétiquement.

Cette vaste étude génétique est aussi importante parce que c’est l’une des premières d’envergure sur des populations africaines. En général, les recherches se concentrent sur l’Europe, les États-Unis, ou même l’Asie puisqu’il y a plus de données collectées.

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Comme le rappelle Jacques Fellay, médecin-chercheur, ce serait oublier que l’espèce humaine étant apparue d’abord en Afrique, les populations africaines ont une histoire et une diversité génétique inestimable pour la recherche. Depuis le début de cette étude il y a 10 ans, plusieurs centres de compétence se sont d’ailleurs installés en Afrique du Sud, en Ouganda et plus récemment au Maroc ou encore en Tunisie.

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