Alexandre Benalla et Emmanuel Macron au cœur d’une nouvelle enquête
Le 15 juin 2021, Nexa et ses dirigeants sont perquisitionnés et interrogés en garde à vue. L’entreprise française est soupçonnée de « complicité de torture » pour avoir livré des systèmes de surveillance à la Libye et à l’Égypte. Les gendarmes ont découvert que des réunions se sont tenues entre des hommes de l’Élysée et Nexa. Le président de la République, Emmanuel Macron, était même présent en personne à l’une d’elles.
Le numéro 3 du groupe Nexa, Renaud Roques, était engagé aux côtés d’Emmanuel Macron lors de la présidentielle de 2017. Dès 2020, Alexandre Benalla a aidé Nexa en Arabie Saoudite, afin de vendre le puissant logiciel espion Predator au régime.
Interrogé en garde à vue au sujet de cette conversation, le patron de Nexa Stéphane Salies a reconnu que « l’Arabie saoudite est forcément un des pays pouvant être problématiques ». Selon Médiapart, l’Arabie Saoudite utilise pourtant bel et bien le logiciel Predator actuellement.
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Les juges d’instruction Stéphanie Tacheau et Ariane Amson n’ont pas la permission de mener de nouveaux actes d’enquête sur l’Arabie saoudite, ni pour vérifier si Nexa lui a vendu un logiciel espion, ni au sujet du rôle d’Alexandre Benalla.