Nouvelle vidéo choc de L214 dans un élevage en Vendée
Au fur et à mesure qu’ils grandissent, les conditions se dégradent jusqu’à leur départ, au bout de 32 jours, pour l’abattoir vendéen de Chantonnay appartenant au même groupe Doux.
Ces poulets sont destinés à la filière export du groupe, numéro un de volailles en Europe et troisième exportateur mondial. «Nous avons voulu montrer de près ce que signifiait la croissance rapide des poulets en élevage intensif, indique Brigitte Gothière, cofondatrice de L214.
«Sélection génétique, nourriture hyperprotéinée, accélérateur de croissance et conditions d’élevage font qu’aujourd’hui, les poulets grossissent quatre fois plus vite qu’en 1950», souligne L214.
Enfin, les images d’abattage ont été tournées, quant à elle, entre janvier et février 2017, à l’abattoir de Chantonnay où sont abattus 185.000 poulets par jour. La cadence d’accrochage est de 120 poulets à la minute et il y a deux chaînes qui tournent en parallèle (donc 240 poulets à la minute).
Pour éviter que ce genre de pratique ne se reproduise, l’Association L214 vient pour sa part de lancer une pétition en ligne qu’elle remettra au ministre de l’Agriculture Stéphane Travert.