Que risquent les candidats FN après la publication de l’enquête ?
Que risquent les candidats FN après la publication de l’enquête ? S’ils ne devraient pas être inquiétés par la justice d’ici les élections législatives, dont le premier tour a lieu dimanche prochain, les 97 candidats FN épinglés ce mardi par Buzzfeed dans leur enquête pour la diffusion de contenus racistes pourraient bien l’être dans les prochaines semaines.
Et entre ceux qui aiment, commentent ou partagent des propos racistes, antisémites, islamophobes, homophobes sur Facebook ou Twitter, difficile de faire le tri.
Les auteurs des posts incitant par exemple à la haine raciale devraient donc faire l’objet de poursuites judiciaires.
Autre difficulté pour l’accusation, les délais de prescription, qui varient entre «un an pour des incitations à la haine à caractère générale, qui ne s’adresse à personne en particulier, trois mois pour des insultes personnelles», précise une avocate.
Anne-Sophie Leclère, candidate FN aux municipales de 2012, avait posté en 2013 un photomontage affichant Christiane Taubira, ex-garde des Sceaux, à côté d’une photo de singe, avec les légendes «à 18 mois» et «maintenant».