La Russie n’a pas son mot à dire sur l’Ukraine
Interrogé sur cette force présente en Ukraine comme garantie de sécurité, le chef de l’État rappelle qu’il ne s’agit pas «d’y aller seul» et que «de nombreux États européens et non-européens sont prêts à participer» à cette initiative.
À LIRE >> Une manifestation anti-mafia rassemble près de 3 000 personnes à Ajaccio
Le président de la République est également revenu sur les négociations entre Kiev et Washington en Arabie saoudite, et sur la proposition américaine d’une trêve d’un mois, soutenue par l’Ukraine. «On a passé une étape cette semaine qui a enlevé la pression sur l’Ukraine, qui met maintenant la pression sur la Russie et qui va nous conduire par différents canaux à l’intensifier», développe Emmanuel Macron.
«Si la Russie ne s’engage pas sincèrement dans la paix, le président Trump va durcir les sanctions et les représailles. S’il s’engage dans la paix, les États-Unis seront les garants d’un accord», ajoute-t-il, dénonçant «l’insincérité de l’engagement russe» en faveur d’un «vrai travail de paix».
« Les européens qui achètent (des missiles) Patriot, il faut leur proposer le SAM-T nouvelle génération franco-italien ; ceux qui achètent du F35, il faut leur proposer du Rafale», a-t-il martelé.