Les autorités alarment sur les fausses alertes en mer
À la suite d’un récent appel de détresse mal intentionné survenu en Vendée, et à l’occasion de la reprise des activités nautiques, la préfecture maritime de l’Atlantique a décidé de hausser le ton contre les « fausses alertes déclenchées en mer ». »
Le dernier épisode en date remonte au 9 avril, près de l’île de Noirmoutier (Vendée). » « Il ne s’était rien passé du tout »
Cette affaire a tout de même mobilisé deux bateaux, un hélicoptère, deux véhicules et une vingtaine de secouristes sur le terrain, « sans compter le personnel du Cross, celui de la préfecture maritime et une équipe médicale en préparation », soit une trentaine de personnes au total.
« La divulgation d’une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours et punie de peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende », rappelle la préfecture maritime de l’Atlantique.
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Bien plus fréquentes que les canulars, des fausses alertes peuvent être dues à des observations erronées de témoins (tronc d’arbre flottant pris pour un corps…) ou à des embarcations mal amarrées dérivant en mer (planche à voile…).