Le Conseil d’État valide l’interdiction de l’abaya et le qamis à l’école
Le juge estime que le port à l’école de l’abaya ou du qamis s’inscrit «dans une logique d’affirmation religieuse, ainsi que cela ressort notamment des propos tenus au cours des dialogues engagés avec les élèves».
La circulaire déposée le 31 août par Gabriel Attal, le ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse, reste donc en vigueur.
Dans un communiqué, Action droits des musulmans fustige la décision du Conseil d’État, qui ne remplit pas, selon elle, «son rôle de protection des libertés fondamentales des enfants, pour garantir leur accès à l’éducation et le respect de leur vie privée, sans aucune forme de discrimination».
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Pourquoi ne pas simplement respecter et se soumettre à ce que le Conseil d’État indique dans sa décision au lieu de vouloir aller contre les lois de la république ?