Selon une étude mondiale, plus de la moitié des urgentistes seraient en burn-out après la Covid-19

Selon une étude mondiale, plus de la moitié des urgentistes seraient en burn-out après la Covid-1962 % des urgentistes souffrent d’au moins, un symptôme d’épuisement professionnel, selon une étude de la Société européenne de médecine d’urgence publiée vendredi 28 mai dans l’European Journal of Emergency Medicine.

L’étude a été réalisée grâce à un questionnaire, auquel ont répondu en janvier et février 2022 près de 2000 professionnels des urgences, principalement des médecins, mais également des infirmiers et du personnel paramédical, venant de 89 pays. Elle a été publiée vendredi dans la revue à l’occasion de la journée mondiale de la médecine d’urgence.

Selon cette étude, la proportion d’urgentistes en situation de burn-out est plus élevée deux ans après la pandémie de Covid-19. Ce sont les infirmiers et les femmes qui sont concernés : 73 % d’infirmiers, contre 60 % de médecins, 64 % de femmes, contre 59 % d’hommes, souffrent d’épuisement professionnel.

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Les personnes les moins expérimentées sont les plus touchées : 74 % des urgentistes ayant moins de 5 ans d’expérience en souffrent, contre 60 % des professionnels ayant plus de 10 ans de métier. Cela se traduit par un sentiment d’absence d’accomplissement personnel (48 %), une dépersonnalisation par rapport aux tâches quotidiennes (47 %), et un épuisement émotionnel (46 %).

Enfin, l’étude pointe le manque de prise en charge face à ces problèmes : seuls 41 % des répondants disent avoir eu accès à un soutien psychologique informe franceinfo.

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