Une étude révèle que la génération des Zoomers perdent vite leur travail
Ce sont autant de jeunes sur le marché qui représentent un véritable défi pour les entreprises une fois diplômés. Un manque de réussite qui s’explique par plusieurs facteurs, mais dans la moitié des cas, il s’agit d’un manque de motivation ou d’initiative.
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Des problèmes de communication sont aussi évoqués, comme un manque de professionnalisme ou une incapacité à résoudre des problèmes. «Beaucoup de jeunes diplômés d’université peinent peut-être à entrer sur le marché du travail pour la première fois, car cela peut constituer un énorme contraste par rapport à ce qu’ils sont habitués tout au long de leur parcours scolaire», décrypte un spécialiste de l’éducation et du développement professionnel d’Intelligent.
Il évoque également un manque de «culture du travail» et d’«expérience pratique» dans le milieu du travail. Le spécialiste ajoute que faire travailler la Gen Z avec du personnel qualifié peut rapporter parfois d’«énormes dividendes» et fournir aux plus jeunes le «soutien nécessaire pour réussir».
Pour autant, plus d’un recruteur sur six avoue hésiter avant d’embaucher un jeune diplômé, principalement parce que la moitié d’entre eux pensent qu’ils manquent d’éthique de travail. Les recruteurs estiment souvent par ailleurs que les Zoomers* ne peuvent pas assumer leurs charges de travail et ne s’habillent pas de façon professionnelle ou alors qu’ils n’utilisent pas le langage adéquat.
De même, une bonne partie des directeurs de recrutement estiment que la Gen Z devrait suivre une formation sur l’éthique professionnelle, ce que la moitié propose actuellement. En 2025, plus de huit entreprises sur dix ont l’intention d’embaucher de nouveaux diplômés.
*On les appelle les Zoomers, ou tout simplement la génération Z (Gen Z) : ce sont tous les jeunes nés entre la fin des années 1990 et le début des années 2010.