20 avril 2024

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Devant CJR Christine Lagarde entre négligence et obéissance

Christine lagardeDevant CJR Christine Lagarde entre négligence et obéissance. Accusée d’avoir survolé le dossier avant de rendre son arbitrage en faveur de Bernard Tapie, l’ex-ministre des Finances comparaît ce lundi devant la juridiction d’exception. Sale semaine en prévision pour Christine Lagarde.

L’ex-ministre des Finances sous Nicolas Sarkozy et actuelle directrice du Fonds monétaire international (FMI) comparaît devant la Cour de justice de la République (CJR) pour son rôle dans la gestion de l’affaire Bernard Tapie.


Mais, comme on va le voir, Christine Lagarde a du répondant.

Ce feu vert lui est personnellement reproché, mais il fut précédé d’une réunion au sommet le 30 juillet 2007, dans le bureau de Claude Guéant, secrétaire général de la présidence de la République, en présence de Patrick Ouart, conseiller justice du président Sarkozy, et de François Pérol, son conseiller économique.

Christine Lagarde y avait délégué son directeur de cabinet, Stéphane Richard, lequel faisait l’intermédiaire entre Bercy et l’Élysée. Jean-François Rocchi, président du CDR (organisme public chargé de solder les litiges du Crédit lyonnais), était également présent.

Pour mémoire, dès 2004, lors de son bref passage à Bercy, le tandem Sarkozy-Guéant s’activait déjà en coulisse en faveur d’une solution négociée du litige Bernard Tapie.

Bernard Tapie, son avocat (Me Maurice Lantourne), l’un des arbitres, deux dirigeants du CDR mais aussi Stéphane Richard sont poursuivis devant la justice ordinaire pour escroquerie et détournement de fonds publics.

Des douze témoins cités par le parquet et la défense devant la CJR, Stéphane Richard a déjà fait savoir qu’il refuserait de témoigner.

Or, il est mis en examen, entre autres, pour avoir «dissimulé à sa ministre de tutelle des éléments essentiels du dossier, participé à des réunions à la présidence de la République à son insu».

Quant à l’accusation, elle a fait citer comme témoins les Elyséens Claude Guéant et François Pérol (entendus comme simples témoins dans le volet pénal), mais aussi les prédécesseurs de Christine Lagarde à Bercy, Thierry Breton et Jean-Louis Borloo.




   

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