La réforme de l’assurance-chômage a fait baisser les allocations de 16 % en moyenne
En parallèle, la durée moyenne potentielle des droits a augmenté, à 18 mois en moyenne (soit trois mois de plus). Lancée en 2019 et pleinement entrée en vigueur fin 2021, cette réforme a notamment durci les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi.
D’après l’Unédic, la part des personnes indemnisées est ainsi de 36,6 % des inscrits à Pôle emploi en juin 2022 (contre 40,4 % en décembre 2021).
En moyenne, en régime de croisière (après 5 ans), le nombre d’allocataires indemnisés diminuerait de 12 %, soit environ 300 000 personnes, et la réforme engendrerait « de moindres dépenses de l’ordre de 4,2 milliards d’euros ».
À VOIR AUSSI >> Les Français encore plus négatifs envers les chômeurs
Dans un communiqué, la CGT estime qu’elle « ne s’était pas trompée dans ses prévisions en dénonçant un saccage ». « La réforme de 2021 a non seulement exclu un très grand nombre de travailleurs privés d’emploi de l’indemnisation, mais elle a particulièrement touché les jeunes ainsi que les travailleurs ayant perdu un CDD ou un contrat d’intérim », écrit le syndicat, que rapporte franceinfo.fr.