La crise sanitaire a principalement profité aux riches
«Cette tendance bénéficie essentiellement aux bons profils, présentant de bons revenus supérieurs ou égaux à l’équivalent de 5 Smic et un emploi stable en cette période de crise économique», note Philippe Taboret, directeur général adjoint du courtier en crédit immobilier Cafpi.
À l’inverse, les «moins de 3 Smic», toujours majoritaires, ont vu leur part chuter sur la même période: de 38,8% à 36%, selon Crédit Logement.
Dans l’ancien, la part des moins de 35 ans, qui restent les plus présents sur le marché du crédit immobilier, a progressé. Leurs demandes de crédit ont été observées avec attention par les banques qui ont adapté leurs offres, en tenant compte de la baisse des taux, la hausse des durées et des prix», analyse Michel Mouillart, économiste.