Selon une étude de l’institut de conjoncture keynésien (Observatoire français des conjonctures économiques – OFCE), la loi de finances votée en décembre va avoir un impact négatif sur les 40% des Français les plus modestes et ne profiter, en réalité, qu’aux classes moyennes supérieures.
Leur verdict est clair: selon leurs calculs, ce sont les classes 13 et 14 qui vont profiter le plus, en pourcentage de niveau de vie, des mesures fiscales votées en loi de finances pour cette année, avec un gain moyen qui devrait dépasser les 600 euros par ménage.
Un résultat qui ne va plaire à Emmanuel Macron qui se désespère de perdre son image de «président des riches» qui lui colle à la peau depuis le début du quinquennat…
«Les effets des mesures prises sur les aides au logement (-30 euros), la réforme des allocations-chômage (-40 euros) et la hausse du prix du tabac (-30 euros), n’étant qu’en partie compensés par les effets positifs de la taxe d’habitation (+35 euros) et les revalorisations de l’allocation aux adultes handicapés (+ 15 euros) et de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (+10 euros)», détaille l’OFCE.
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70% des Français vont ainsi voir leur situation s’améliorer, les 30% de perdants se retrouvant essentiellement parmi les plus modestes mais aussi les plus riches: 79 % du groupe 1 et 42 % du groupe 20 verront, en effet, leur niveau de vie diminuer cette année.
Pour mener cette analyse, ses économistes ont divisé les ménages français en 20 groupes de taille identique classés selon leur niveau de vie, le groupe 1 représentant les 5% les plus modestes et le groupe 20, les 5% les plus aisés.