La camp présidentiel parlent déjà de “Bérézina” à venir
Les plus optimistes veulent croire à «un miracle» en faveur du camp présidentiel lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet, mais les plus pessimistes parlent déjà de «Bérézina» à venir, alors un conseiller de l’exécutif en vient à considérer que «la moins mauvaiss des situations, c’est celle où personne n’a de majorité absolue».
Parce que aux yeux des macronistes, si une personne la décroche, ça ne peut être que le Rassemblement national, pas le Nouveau Front populaire, que l’actuelle majorité pilonne à cause des insoumis pour essayer d’attirer des électeurs sociaux-démocrates.
À CONSULTER AUSSI >> Pour Emmanuel Macron cela sent une atmosphère de fin de règne
Dans le camp présidentiel, pas grand monde ne croit qu’une majorité macronistes puisse sortir des urnes. Mais, ils aimeraient être en capacité de constituer une majorité alternative.
Cela n’est possible que si le RN est loin de la majorité absolue. «S’il manque à Jordan Bardella moins de 30 députés, il les trouvera en allant acheter des LR anti-Ciotti avec des postes, redoute un dirigeant de la majorité, mais s’il en manque davantage, il faudra qu’on trouve un vieux briscard pour Matignon, capable de parler à la droite et à la gauche pour faire des compromis».
Édouard Philippe incite ainsi à la création d’une nouvelle majorité qui inclurait une partie de la gauche et de la droite, «des LR canal historique à la gauche hors LFI», précise un député sortant.
On peut arriver à un blocage institutionnel, souffle un conseiller de l’exécutif, avec un gouvernement qui sera juste là pour expédier les affaires courantes…