Industrie du luxe : la nécessité de séduire les jeunes notamment

Industrie du luxe : la nécessité de séduire les jeunes notamment Revoir rapidement sa stratégie, c’est ce que recommande un rapport publié par le cabinet-conseil Bain et Company alors que les projets fiscaux du président élu américain, Donald Trump, suscitent les plus vives inquiétudes.

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Les actions des groupes LVMH ou Hermès ont décroché, avant de se reprendre un peu, à la bourse de Paris. Les titres souffrent des projets de taxes douanières que va imposer Donald Trump une fois qu’il sera officiellement au pouvoir en janvier prochain. Des augmentations de taxes de 10 à 20 % sur les produits européens importés aux États-Unis, jusqu’à 60, voire 100 %, sur les produits chinois. Deux régions du monde qui pèsent très lourd dans les bénéfices des groupes du luxe.

Le secteur du luxe pèse aujourd’hui environ 1500 milliards d’euros, légèrement moins que les revenus du marché automobile sur la planète. Les ventes mondiales du luxe sont plombées en grande partie par le marché chinois qui devrait encore reculer de 3 % en 2024 dans la mode, la maroquinerie, l’horlogerie ou la joaillerie.

Selon les auteurs de l’étude Bain et Company, hors période Covid, nous n’avons pas vu cela depuis 15 ans. Ce n’est pas un cataclysme, mais une sérieuse raison de bouger et de se remettre en question.

La plus grande mutation vient des jeunes. Partout, les Millennials (génération Y née entre le début des années 1980 et le milieu dès années 1990), puis la suivante (génération Z, née entre la fin des années 1990 et début 2010) se détournent du luxe. C’est donc cette clientèle qu’il faut regagner, mais avec d’autres produits, dont le sport.

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