Patronat et syndicats s’entendent sur de nouvelles règles sur l’assurance chômage

Patronat et syndicats s'entendent sur de nouvelles règles sur l'assurance chômage Le patronat et plusieurs syndicats sont parvenus à s’entendre sur de nouvelles règles sur l’assurance chômage et sur des mesures pour favoriser l’emploi des seniors, jeudi 14 novembre, avec en bonus un troisième accord sur le dialogue social.

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Parmi les syndicats, qui doivent désormais soumettre ces accords à leurs instances, la CFDT et la CFTC ont exprimé un avis favorable aux trois textes. La CGT s’est montrée nettement plus réticente, déplorant un accord «dur» sur l’assurance chômage et l’absence de «gros gains» pour les salariés sur l’emploi des seniors. La CFE-CGC, qui avait déjà indiqué qu’elle ne signerait pas l’accord sur l’assurance chômage, a indiqué être favorable aux deux autres textes. Le texte assurance chômage, prévu pour quatre ans, porte sur les règles d’indemnisation des chômeurs qui doivent s’appliquer à compter du 1ᵉʳ janvier. FO réserve encore son appréciation sur les trois volets.

Pour s’inscrire pour la première fois à l’assurance chômage, le texte précise qu’il faudra avoir travaillé au moins cinq mois, et non plus six mois, au cours des derniers 24 mois. Le palier ouvrant droit à 22,5 mois d’indemnisation au maximum passe ainsi de 53 à 55 ans et celui donnant droit à 27 mois de 55 à 57 ans.

Afin de se rapprocher des 400 millions d’euros d’économies supplémentaires demandées dès 2025 aux partenaires sociaux par la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, le patronat a accepté que la réduction de 4,05 % à 4 % de la cotisation employeur à l’assurance chômage n’intervienne qu’au 1ᵉʳ mai 2025. Au global, les nouvelles règles dégageraient quelque 2,3 milliards d’économies sur quatre ans pour le régime de l’assurance chômage, selon un calcul de l’Unédic.

Enfin, le troisième accord, « tombé un peu du ciel », selon un négociateur, vise à ouvrir des négociations sur les parcours syndicaux et à demander au gouvernement de légiférer pour permettre d’exercer plus de trois mandats pour les représentants du personnel, informe franceinfo.

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