Les plantes ont une variété impressionnante de techniques pour résister à la sécheresse
Même si on respire un peu mieux dans certaines régions, mardi 13 août au matin, neuf départements sont encore en vigilance orange canicule. Il suffit de regarder ce qu’il se passe dans les zones arides pour s’apercevoir à quel point la végétation peut mettre en place des techniques très variées pour s’adapter. Cette variété de techniques pour résister à la sécheresse ou aux prédateurs est ce qu’on appelle la diversité fonctionnelle.
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Plus le climat est sec, plus cette diversité fonctionnelle est riche, c’est ce que vient de découvrir une équipe internationale de scientifiques dans une étude qui a duré huit ans. Leur diversité fonctionnelle serait même deux fois plus importante dans les zones arides que dans les zones tempérées.
Si on trouve une telle diversité dans des régions comme le maquis méditerranéen, les steppes de Patagonie ou le désert de Mongolie, c’est qu’il y a moins de végétation, une biodiversité moins riche, et donc moins de concurrences entre les plantes. Pour les chercheurs, ce sont des résultats importants puisque les zones arides sont beaucoup moins étudiées que les régions tempérées. Or, avec le réchauffement, elles risquent de gagner du terrain. Cela permet ainsi d’anticiper le bouleversement des paysages.