Le plus gros incendie de Californie, qui a déjà dévoré l’équivalent de la ville de Chicago en végétation, est si volumineux qu’il génère désormais son propre climat.
Il est devenu si gros, qu’il a déjà créé ces derniers jours des nuages appelés pyrocumulus, nuages orageux qui se forment au-dessus de source de chaleur intense et provoquent foudre, vents violents, alimentant en retour l’incendie et rendant la tâche des pompiers encore plus ardue.
5 400 soldats du feu étaient mobilisés lundi 26 juillet face aux flammes du Dixie Fire, dans les forêts du nord de la Californie.
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Dans ces conditions météorologiques, « les braises peuvent facilement voler à plus d’un kilomètre du feu » explique Rick Carhart, porte-parole des pompiers et les lieux qui accueillent les personnes évacuées, comme le village de Quincy, se retrouvent eux-mêmes menacés.
Les feux ont déjà ravagé trois fois plus de végétation cette année qu’en 2020 à la même époque, pourtant la pire année de l’histoire de Californie en termes d’incendies.